Mise sur pied par La Fondation Gobat pour la paix en collaboration avec CIP solidaire, cette conférence-débat à suscité un vif intérêt. Une cinquantaine de personnes ont assisté à ces échanges.
Lancée en marge de l’action de la Fondation Digger en vue du financement d’une machine de déminage au profit de l’Ukraine.
Animée par Antoine Le Roy, la rencontre intitulée «Le déminage de l’Ukraine doit-il être un acte citoyen?» a réuni Micheline Calmy-Rey, présidente de la Fondation Gobat pour la paix, ambassadrice de la Fondation Digger et ancienne présidente de la Confédération (en visio conférence depuis Genève), Pierre-Alain Fridez, conseiller national jurassien, Frédéric Guerne, directeur et fondateur de la Fondation Digger, membre du Conseil de fondation de la Fondation Gobat, et Thierry Gyger, directeur du syndicat scolaire intercommunal CoViCou (Courtelary, Cormoret, Villeret).
Thierry Gyger n’a pas manqué de rappeler, dans ce contexte, combien les Ecoles ont été rapidement concernées par le conflit. «Il a fallu accueillir, encadrer, aider. Très vite, il nous a semblé évident que nous pouvions faire davantage ».Un groupe de travail cantonal est constitué, du matériel pédagogique voit le jour et l’idée d’une action concrète prend forme: contribuer au déminage, depuis ici.
Frédéric Guerne a par sa part rappelé que la Fondation Digger intervient pour la première fois en zone de guerre. Pour préserver sa neutralité humanitaire, elle est soumise à des règles strictes. Aucune machine ne peut opérer à moins de 30 km du front.
Quant à Pierre-Alain Fridez, il a apporté un éclairage parlementaire.